29 mars 2019 | Mise à jour le 29 mars 2019
Mohamed Laqhila, député des Bouches-du-Rhône (Pays d'Aix), a découvert ce qu'était la contestation sociale. Sa politique et celle de son groupe sont dénoncées par de nombreux acteurs et l'UD CGT a interrompu un de ses meetings pour dénoncer la fermeture de la centrale de Gardanne. Une action qui a outré le député.
« Je vais écrire au Premier ministre et au ministre de l'Intérieur pour dire que face à des violences de la sorte, quand une association se comporte ainsi, il faut la dissoudre ». L'interruption en fanfare d'un meeting où ce représentant de la nation a vu « l'électricité coupée » et lors de laquelle il y a eu aussi des pétards n'a pas été de son goût, rapporte le quotidien provençal La Marseillaise.
Violences inacceptables, actions « comparables en tout point à ceux des groupes extrémistes violents » (sic), les actions de contestations — utilisées ici par la CGT — semblent définitivement éloignées du petit monde cotonneux dans lequel vivent les membres de la majorité parlementaire. Ils semblent oublier le monde réel, celui de la casse sociale et de la répression violente, de « l'escalade répressive » comme l'écrit La Marseillaise, qu'ils contribuent à renforcer jour après jour.
L'UD CGT 13, qui a par ailleurs du se battre pour obtenir la libération d'un de ses militants arrêtés après avoir manifesté contre le Bastion social, l'un des groupes (bien réels cette fois-ci) de ces fameux « extrémistes violents » s'étonne de la plainte déposée par le référent LREM du département. Contrairement à ce qu’il avait annoncé au téléphone à l'UD, quand il affirmait vouloir apaiser le climat.
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