À venir
Votre identifiant correspond à l'email que vous avez renseigné lors de l'abonnement. Vous avez besoin d'aide ? Contactez-nous au 01.49.88.68.50 ou par email en cliquant ici.
HAUT

Je conteste l’orientation de votre question qui viserait à voir une logique ou à vouloir créer une coagulation dans ces mécontentements. ”

Emmanuel Macron - Président de la République
18 avril 2018 | Mise à jour le 18 avril 2018
Par | Rédacteur
Le président ne voit pas la « coagulation » des mouvements (pour ne pas dire convergence des luttes), mais il a son avis sur pourquoi les gens peuvent être mécontents, mais que ça n'a rien à voir.

NVO – La Nouvelle Vie Ouvrière, le magazine des militants de la CGT, actualité sociale et juridiqueLe président de la République s'est mis en danger, nous dit-on, pour avoir osé respecter une promesse faite à Jean-Jacques Bourdin et à Edwy Plenel et se retrouver face à des intervieweurs qui osent faire leur travail de journaliste en ne cherchant pas à ménager le responsable politique. On en avait perdu l'habitude.

Répondant justement à une question d'Edwy Plenel, journaliste, cofondateur de Mediapart, dimanche soir à la télévision, Emmanuel Macron a été franc du collier. D'abord il a considéré que la question était orientée (pour la disqualifier), ensuite il a joué l'empathie « je comprends toutes les colères », pour finir par dresser une mini liste des contestations en cours afin de montrer qu'il était au courant. Avant de finalement préciser que, de toute façon, les mouvements qui pouvaient faire jour ici ou là, ne sont que très peu liés les uns avec les autres…

Peut-être faudrait-il rappeler au président de la République qu'il y a une source, bien identifiée, et décriée par l'ensemble des manifestants, des grévistes, des « bloqueurs de fac », des rétablisseurs de courant, de tous ces « professionnels de la provocation » que dénonce son gouvernement… Ce sont  les choix opérés par l'exécutif induisant un manque de moyens et une volonté de libéraliser, de privatiser, ou de concurrentialiser ce qui relevait de l'accès aux services publics auparavant. Pour rafraichir la mémoire du président, il y a, en ce moment, quelques secteurs et professions qui se font saigner et qui sont mécontents. Et ils ont même prévu de commencer à « coaguler » demain, jeudi 19 avril.