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Jean-Michel Blanquer accélère la propagation de l’épidémie depuis son ministère et menace la santé des personnes ”

Collectif d'enseignants - Sur le site de "l’Humanité"
13 octobre 2020 | Mise à jour le 13 octobre 2020
Par | Rédacteur
De nombreux enseignants ont signé un texte diffusé le vendredi 9 octobre dernier sur le site de l'Humanité pour dénoncer la gestion de la Covid-19 dans l'Éducation nationale. Entre chiffres chocs et constats tragiques, la politique gouvernementale est étrillée…
À lireRetrouvez la tribune du collectif d'enseignants sur Humanite.fr : « Éducation nationale et universités. Clusters à tous les étages : Blanquer nous contamine »

« L'école et l'université sont aujourd'hui les principaux foyers de propagation du coronavirus en France. » Avec cette attaque directe en première ligne de l'appel, les enseignants rédacteurs et signataires de cette tribune illustrent un fait brut que le ministère de l'Éducation nationale n'admet pas.

Le travail et « l'école », au sens large, sont les deux plus gros « clusters ». Et s'il y a bien des choses à dire pour le travail selon les secteurs, l'école est dans un état consternant. À Paris, dans le décompte des foyers de contamination constatés, 75 % proviennent des écoles. Et la rentrée 2020, ou « tout devait être prêt », selon le ministre Blanquer, n'a en rien été anticipée…

Entre classes classiquement surchargées, difficultés d'accès au gel hydro-alcoolique, matériel inadéquat ou absent pour de l'enseignement à distance, situation dans les réfectoires, rien n'a été fait. Et les enseignants mettent directement en cause Jean-Michel Blanquer qui a allégé le protocole dans les écoles…

Les signataires indiquent la cause réelle et grave de ces choix ministériels, une contradiction flagrante, mais inassumée par le ministre : « n'accorder aucun moyen supplémentaire à l'école en pleine crise sanitaire, tout en exigeant que l'éducation nationale préserve coûte que coûte les intérêts des (grandes) entreprises en permettant aux parents-salariés de continuer à travailler ».

Et rien n'est fait pour éviter que ces conditions désastreuses n'aident à faire remonter le pic des contaminations, bientôt transformées en hospitalisations, voire pire. Devant ces constats d'échec volontaire, la justice aura peut-être à se prononcer un jour.