
Ce 8 mars à 15 h 40 les femmes étaient appelées à débrayer
À l’occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes, le collectif #8mars15h40 invitait les salariés à débrayer à 15h40, heure à partir de laquelle les... Lire la suite
Le docteur Bertrand de Rochambeau, président du syndicat national des gynécologues (Syngof), le 11 septembre dans Quotidien, émission d'infodivertissement sur TMC.
Un chef de file des syndicats de gynécologues révèle qu'il refuse de pratiquer des IVG dans l'émission de Yann Barthès. Et non, ce n'est pas pour rire…
« Nous ne sommes pas là pour retirer des vies. »
Le docteur Bertrand de Rochambeau est président du syndicat des gynécologues et il refuse de pratiquer des IVG. Il a accepté de répondre à @valentineoberti.#Quotidien pic.twitter.com/hXu78bEDEi
— Quotidien (@Qofficiel) 11 septembre 2018
D'abord, la loi : un avortement provoqué, décidé pour des raisons non médicales dans le cadre légal instauré par la loi Veil du 17 janvier 1975. Son dispositif légal est inscrit aux articles L.2211-1 et suivants du Code de santé publique, qui dans l'article L2212-8 prévoit également qu'« un médecin n'est jamais tenu de pratiquer une IVG », de même qu'« aucune sage-femme, aucun infirmier ou infirmière, aucun auxiliaire médical, quel qu'il soit, n'est tenu de concourir » à cet acte médical.
Ensuite, le tollé de réactions parmi lesquelles : celle de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et de la secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, qui ont « condamné fermement les propos » du président du Syngof et rappelé que « L'IVG est un droit trop souvent menacé pour lequel il convient de ne relâcher aucun effort » ; celle de l'Ordre des médecins qui a rappelé que le statut du Dr de Rochambeau « pose le problème de la portée de ses propos tenus dans une émission de grande écoute », faisant valoir que « la clause de conscience ne saurait être un moyen de se soustraire à la loi et aux dispositions de la déontologie médicale ».
Depuis la polémique, le Syngof — qui représente moins d'un quart des gynécologues — a pris ses distances avec ces propos qualifiés de personnels. Il a précisé que « beaucoup de gynécologues font des IVG » et ne sont « pas opposés à la loi », mais que le syndicat « protège (ceux) qui ne souhaitent pas en faire » ! C'est bien cette dernière phrase qui inquiète Véronique Séhier, coprésidente du Planning familial, qui juge « scandaleux » les propos du médecin, et dénonce « la clause de conscience (qui) est une entrave aux droits des femmes et à leur santé ».
Faut-il rappeler que les choix personnels de certains praticiens empêchent des hôpitaux publics de pratiquer l'IVG, comme au Bailleul (Sarthe), où cet acte a été suspendu en janvier. Selon Quotidien, d'autres établissements du Grand Ouest ont été récemment dans la même situation, comme ceux de Fougères (Ille-et-Vilaine), Montaigu et Olonne-sur-Mer (Vendée). L'Ordre des sages-femmes en appelle « à la responsabilité individuelle de chacun afin de ne pas remettre en question ce droit ». Car « l'accès à l'IVG se complexifie pour les femmes ».
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Depuis plusieurs années la journée du 8 mars a permis de rendre visibles les quelque 26 % d'écart de salaire entre les femmes et les hommes ainsi que les violences au travail. Lire la suite