Retour sur une mobilisation réussie
Pour l'emploi, pour des salaires décents, contre une politique d'austérité qui s'autoalimente tandis que le patronat empoche des millions d'aides publiques sans contrepartie ni condition ni contrôle… ils étaient plus de 300 000 à manifester leur colère et leurs exigences le 9 avril dernier.
Photo AFP/Michael Bunel
Pour l'emploi, pour des salaires décents, contre une politique d'austérité qui s'autoalimente tandis que le patronat empoche des millions d'aides publiques sans contrepartie ni condition ni contrôle… ils étaient plus de 300 000 à manifester leur colère et leurs exigences le 9 avril dernier, dont quelque 120 000 à Paris.
Salariés, jeunes, moins jeunes, actifs, privés d'emploi, retraités… la NVO les a rencontrés et leur a donné la parole avant et pendant la journée d'action unitaire appelée par la CGT, FO, la FSU et Solidaire. La « mobilisation doit désormais s'amplifier » dans d'autres temps forts et notamment le 1er mai, insiste la CGT.
Cette année, la Confédération européenne des syndicats (CES) appelle à faire de la fête du travail une journée de mobilisation unitaire partout en Europe, alors que dans nombre de pays européens, les populations subissent les mêmes politiques d'austérité, et des attaques massives contre le droit des travailleurs et la protection sociale. Un appel pour un premier mai large et unitaire, partagé par la CGT, la FSU, Solidaires et l'Unsa.
La NVO
revient sur les enjeux de ces mobilisations.
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