Le groupe Vinci répond aux exigences de ses employés
Des ouvriers sur des chantiers de la RATP, parfois sans-papiers se sont mobilisés pour faire plier le groupe Vinci Lire la suite
« Une situation inacceptable » pour les travailleurs. C’est en ces termes que Vinci a réagi après avoir eu connaissance de la grève des ouvriers turcs et kurdes du chantier de rénovation de la station Châtelet à Paris.
La condamnation de Vinci envers l’entreprise sous-traitante de sa filiale la Sogea TPI semble sans appel. Il est vrai que, pour le géant du BTP qui assure « veiller en permanence à garantir un traitement équitable à l’ensemble des personnes présentes sur ses chantiers, qu’il s’agisse de ses salariés directs ou ceux de ses sous-traitants », le chantier RATP fait tâche.
C’est la mobilisation des ouvriers soutenus par la CGT et la médiatisation de cette exploitation des temps moderne qui ont permis de faire émerger au grand jour les conditions de travail scandaleuses de ces ouvriers de l’ombre.
Pour calmer le jeu et tenter de régler cette situation au plus vite, Vinci a communiqué, jeudi 26 janvier, sur une réunion entre la Sogea Tpi et les représentants du personnel. A l’ordre du jour : l’étude « des conditions d’une embauche des salariés concernés de FH service, sous-traitant de Sogea TPI, travaillant sur ce chantier », a indiqué un porte-parole du groupe Vinci.
La RATP, quant à elle, entend « porter plainte contre X pour le préjudice subi ». Le maître d’ouvrage du chantier a affirmé dans un communiqué s’être « acquitté de toutes se obligations contractuelles » vis-à-vis de Sogéa, notamment le paiement de « toutes les factures présentées (…) ».
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Sur un chantier majeur de la RATP, des travailleurs Kurdes et Turcs sont en grève. Soutenus par la CGT, ils entament une longue lutte pour la reconnaissance de leur travail et... Lire la suite