Selon une étude publiée par l’Unef, le coût de la vie étudiante devrait augmenter d’un peu plus de 2% à la rentrée 2017 en raison essentiellement des transports et du logement. C’est « le triple de l’inflation », affirme l’Union nationale des étudiants de France qui avait estimé des hausses de 1,1% en 2015, puis 1,23% en 2016, à chaque fois bien plus soutenues que les progressions des prix à la consommation en général. C’est à Paris, Evry, Lyon, Strasbourg, Nancy, Clermont-Ferrand, Angers, Mulhouse, Nîmes, Rennes et Rouen que les étudiants devront débourser le plus. Ce chiffrage conduit le premier syndicat étudiant à demander au gouvernement de renoncer à la baisse de cinq euros par mois à partir d’octobre de l’aide personnalisée au logement (APL). L’Unef réclame également une exonération de la taxe d’habitation pour les étudiants, la mise en place de « demi-tarifs » dans les transports publics, et un effort sur les bourses. Elle exige enfin l’encadrement des loyers dans toutes les villes universitaires.