À venir
Votre identifiant correspond à l'email que vous avez renseigné lors de l'abonnement. Vous avez besoin d'aide ? Contactez-nous au 01.49.88.68.50 ou par email en cliquant ici.
HAUT
ÉNERGIE

Trois mois de mobilisation dans l’énergie pour le service public

29 mars 2018 | Mise à jour le 30 mars 2018
Par | Photo(s) : Bapoushoo
Trois mois de mobilisation dans l’énergie pour le service public

Manifestation Services Publics, Paris oct 2017

La fédération CGT des Mines et de l'Énergie appelle tous ses syndicats à organiser la mobilisation des salariés des filières à partir du 3 avril et pour trois mois avec des arrêts de travail. Il s'agit de promouvoir le service public et de contribuer à une convergence des luttes en cours, notamment dans la perspective de l'appel national interprofessionnel lancé par la CGT pour le 19 avril.

« Nous n'avons jamais été aussi près d'une révolte sociale inédite depuis des années. Nous avons fait clairement le choix de faire converger les mobilisations de nos professions de l'énergie avec celles par exemple des cheminots ou des salariés de la filière des déchets et des hôpitaux », explique Sébastien Menesplier, le secrétaire général de CGT mines énergie. Sa fédération qui est parvenue à mobiliser en grève entre 15 et 30 % d'agents le 22 mars s'est lancée à l'instar des cheminots dans un long processus de mobilisation entre le 3 avril et le 28 juin, avec un temps fort le 19 avril dans le cadre de l'appel confédéral interprofessionnel lancé par la CGT.

« Nous voulons ainsi peser dans le débat public sur la programmation pluriannuelle de l'énergie qui s'est ouvert le 19 mars à l'initiative du gouvernement. Nous allons durant ces semaines rassembler les salariés de nos branches autour d'un projet de service public de l'énergie avec un statut de l'énergéticien », explique Sébastien Menesplier. Dans ces professions de l'énergie, la récente période a été marquée par des mobilisations contre l'ouverture à la concurrence de l'hydroélectricité, pour des augmentations de salaire ou encore sur la compensation de la hausse de la CSG.