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NUMÉRIQUE

Le numérique, une révolution pas si binaire : les nouvelles réalités du travail

31 mai 2019 | Mise à jour le 29 mai 2019
Par | Photo(s) : Plainpicture/Florian Kresse
Le numérique, une révolution pas si binaire : les nouvelles réalités du travail

Face au patronat et à l'État qui cherchent à capter les gains promis par les nouvelles technologies, la CGT porte des propositions pour que le virage numérique soit aussi 
facteur de justice sociale. Car elle estime 
qu'il n'y a pas de déterminisme technologique.

Révolution informationnelle » ou « numérique », voire « digitale » dans la novlangue managériale anglicisée. Quel que soit le nom qui lui est donné, cette mutation technologique bouleverse autant nos conditions de vie que l'ensemble des secteurs d'activité. Outre les smartphones regorgeant d'applications, notre environnement compte désormais des plateformes internet donnant accès à une multitude de services, des imprimantes 3D, de la robotique…

Et ce ne sont que les prémices de l'intelligence artificielle (IA), un concept et des techniques aussi fascinants par ses potentiels bénéfices en termes de qualité de vie, qu'effrayants par ses conséquences sur nos emplois et plus largement sur la société.

La mutation des emplois : un défi

Depuis 2012 la Commission européenne enquête régulièrement sur les attitudes des Européens « face à l'impact de la numérisation et de l'automatisation sur la vie quotidienne ». Selon cet Eurobaromètre, les citoyens du Vieux Continent estimaient, en 2017, que « les technologies numériques les plus récentes ont un impact positif » sur l'économie (75 %), leur qualité de vie (67 %) et la société, mais ils étaient 72 % à juger que les robots « volent les emplois » et autant à penser que « l'utilisation des robots et de l'intelligence artificielle va supprimer plus d'emplois qu'elle ne va en créer ».

Certes, la peur de voir la technique remplacer les travailleurs est ancestrale, mais elle a été ravivée par l'irruption du travail ubérisé, facilité par le statut de micro-entrepreneur qui permet d'effacer, en apparence, celui de salarié. Ces dernières années, plusieurs études ont affirmé que le numérique et la robotique menaceraient jusqu'à plus de la moitié des emplois, entraînant pauvreté et disparition de la classe moyenne. Pour autant, des techno-optimistes prédisent que le temps libéré par les robots pourra être consacré aux loisirs.

Un rapport de l'OCDE qui nuance ce constat

Rapport de l’OCDEL'Avenir du travail

Avec L'Avenir du travail, son rapport sur les Perspectives

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