
A Rennes, un nouvel espoir fait défiler
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« J’ai accueilli l’avis du Conseil d’État sans surprise », dit Philippe Martinez dans une interview à L’Humanité publiée lundi. « Cela fait des mois que l’on dit que le gouvernement s’apprête à faire passer une réforme floue, non fondée et seulement argumentée par le besoin de faire des économies », ajoute le numéro un de la CGT.
« Le Conseil d’État confirme donc qu’il est demandé aux députés de signer un chèque en blanc », selon lui. Philippe Martinez estime qu’il est « encore temps pour le gouvernement de retirer son projet de loi et de discuter sur un projet plus juste et plus solidaire ».
Saisie le 3 janvier, la plus haute juridiction administrative française a critiqué le choix de recourir à 29 ordonnances, ce qui « fait perdre la visibilité d’ensemble », et a pointé des projections financières « lacunaires ».
« Ça va être une grande première dans la Ve République : on va demander aux députés de se déterminer sur un texte dont la moitié des choses importantes est renvoyée à plus tard », relève Martinez. « Cette loi “simple et juste”, personne n’y comprend rien », a-t-il ajouté.
Le Conseil d’État souligne également que le projet de loi « intervient dans un contexte de relative solidité du système français de retraite, en raison notamment des réformes des années récentes qui ont permis de sécuriser son financement ».
La CGT a réagi sous la forme de l’ironie à l’avis du Conseil d’État dans un communiqué intitulé « Allô Matignon ? On a encore un problème ? », et publié en fin de journée. « Allo Matignon ? On a un problème : il est où votre système de retraite plus simple et plus juste ? », écrit la CGT. « Allô Matignon ? On a un problème: Quand vous vous engagez solennellement à ce que l’examen du projet de loi se fasse dans des conditions normales puis que vous décidez finalement une procédure accélérée, vous nous prenez pour des quiches ? », ajoute le syndicat.
À propos du recours à 29 ordonnances : « Allô Matignon ? Le respect de la démocratie c’est vraiment pas votre truc non ? » Quant « aux projections financières lacunaires » relevées par le Conseil d’État, le syndicat demande : « Allô Matignon ? Alors on ne sait pas compter ? »

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