
La CGT mobilise contre les plans sociaux
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Paris, jeudi 3 septembre 2020. Présentation du plan de relance par le Premier ministre, Jean Castex.
« Il faut vivre avec le virus », estime désormais Jean Castex, maintenant que nous sommes équipés de masques. À un peu plus de dix-huit mois de l'élection présidentielle, l'exécutif veut remettre l'économie sur les rails suite à la crise sanitaire et en tirer un avantage politique. C'est tout l'enjeu du plan de relance qui a été présenté le jeudi 3 septembre. « La transformation et la modernisation du pays ne peuvent pas s'arrêter », a déclaré, très pressé, Emmanuel Macron en fin de semaine dernière, indiquant qu'il faut « préparer la France de 2030 ».
Pour l'heure, le chômage et la précarité montent, les licenciements s'enchaînent par vagues mais l'exécutif n'y apporte pas de solution. Et pour cause : d'un montant de 100 milliards d'euros (50 milliards par an pendant deux ans dont 40 issus du plan de relance européen), le plan de relance s'inscrit dans la simple continuité de l'action du chef de l'État depuis 2017 et lance son programme pour un second quinquennat.
« Un plan pour continuer comme avant », estime la CGT dans un communiqué publié jeudi 3 septembre en fin de journée. Baptisé « France Relance », il est adossé au projet de loi de finance 2021 et constitue « une feuille de route » en trois volets et 68 mesures que chaque ministère déclinera dans son périmètre : 30 milliards d'euros pour le volet transition écologique ; 34 milliards d'euros pour la compétitivité des entreprises ; 36 milliards d'euros pour « renforcer la cohésion sociale et territoriale » ; un quart des 100 milliards d'euros étant fléchés vers les très petites et moyennes entreprises (TPE et PME).
« France Relance » doit permettre à la France de renouer avec le niveau de croissance de 2019 et de retrouver, d'ici à 2022, le « niveau d'attractivité qui était [le sien] avant la crise », a souligné le chef du gouvernement. Dans une logique entrepreneuriale, il parie en effet sur « un très rapide retour sur investissement ». Une hypothèse curieusement optimiste : d'une part à cause du contexte, car l'épidémie
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