À venir
Votre identifiant correspond à l'email que vous avez renseigné lors de l'abonnement. Vous avez besoin d'aide ? Contactez-nous au 01.49.88.68.50 ou par email en cliquant ici.
HAUT
Transport aérien

ADP: les syndicats dénoncent la menace de licenciements en cas de refus de baisse de salaire

22 janvier 2021 | Mise à jour le 21 janvier 2021
Par
Les syndicats d’Aéroports de Paris (ADP) ont dénoncé jeudi 21 janvier par voie de communiqué la menace de la direction d’organiser un PSE en cas de refus du « plan d’adaptation des contrats de travail » qui prévoit des baisses de salaire conséquentes pour les salariés.

La direction s’était engagée « à ne pas procéder à des licenciements pour motif économique » avant le 1er janvier 2022, après la signature d’un accord de rupture conventionnelle collective (RCC) en décembre prévoyant le départ de 1.150 salariés, dont 700 non remplacés.

Or, elle a inscrit à l’ordre du jour d’un comité social et économique (CSE) prévu jeudi « l’ouverture d’une négociation relative à un PSE » , écrivent les syndicats CFE-CGC, CGT et FO dans un communiqué commun.

Ce CSE devait être consacré au « plan d’adaptation des contrats de travail », qui prévoit des baisses de salaires pour les employés d’ADP, confronté à une importante chute d’activité en raison de la pandémie de covid-19.

Selon Véronique Pigueron de la CFE-CGC, premier syndicat chez ADP, le plan conduirait à des baisses de salaire « allant jusqu’à -15% » . « Ce qui ne bouge pas, c’est le traitement de base, la prime d’ancienneté et celle pour famille nombreuse. Toutes les primes annexes sont revues à la baisse » , a-t-elle détaillé auprès de l’AFP. « Certains accord sont également dénoncés » , a ajouté Daniel Bertone, secrétaire général CGT chez ADP.

« Les mesures de modification du contrat de travail (…) pourraient avoir pour conséquence un rejet massif qui induirait des licenciements« , prévient de son côté l’Unsa, qui fustige « une perspective inacceptable » dans un communiqué distinct.

Pour éviter tout licenciement, les syndicats souhaitent la réouverture de négociations sur l’activité partielle de longue durée (APLD), un sujet déjà discuté à l’automne, mais qui n’avait pas débouché sur un accord.