
Fonderie de Bretagne : l’irresponsabilité de Renault
Menacés de perdre leurs emplois à la Fonderie de Bretagne, ancienne filiale du groupe Renault, quelque 300 militants et salariés CGT se sont mobilisés devant le siège social... Lire la suite
Les salariés « ont redoublé d'efforts pour un deuxième semestre encourageant, malgré un contexte difficile », observe la CFDT dans un communiqué, en rappelant que « la crise sanitaire a très fortement impacté l'organisation du travail (activité partielle, télétravail) et les conditions de travail en particulier en usine ».
Ces efforts « méritent d'être récompensés », estime le deuxième syndicat représentatif de Renault qui « attend une reconnaissance juste et équitable » avec « une évolution des rémunérations ». Alors que les négociations annuelles obligatoires (NAO) sur les salaires doivent débuter lundi, « la CFDT ne se contentera pas d'un discours alarmiste », prévient-elle.
La direction doit « donner ce lundi un signal fort, clair et encourageant, indispensable pour motiver les équipes pour les années à venir », car « la compétitivité de Renault passe surtout par la motivation » de ses salariés, ajoute la CFDT.
Pour la CGT, « malgré des pertes historiques », Renault « limite la casse » en 2020 et ses résultats annuels « ne sont pas si mauvais par rapport à ce qui avait été annoncé ». Le groupe « peut remercier les efforts de ses salariés et de la collectivité », juge le troisième syndicat représentatif de Renault dans un communiqué.
Les salariés « se sont fait confisquer des journées de congé afin de compléter l'indemnité d'activité partielle » versée par « la collectivité publique » pour porter « leur rémunération à 100 % », tandis que l'entreprise « n'a nullement financé leur rémunération, même pas par solidarité », critique la CGT.
En outre, le plan de 2 milliards d'euros d'économies à réaliser sur trois ans, annoncé en mai 2020 – avec 15 000 suppressions d'emplois dans le monde, dont 4 600 en France – « avance à marche forcée et dépasse toutes les prévisions, fussent-elles optimistes », remarque le syndicat.
Selon les résultats publiés vendredi par le groupe, Renault a enregistré une perte nette record de 8 milliards d'euros au cours d'une année 2020 marquée par la pandémie de Covid-19. Après une perte de 7,3 milliards au premier semestre, le constructeur automobile a réduit sa perte à 660 millions au second semestre.
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