Accusée par l'Urssaf d'avoir dissimulé 2 286 emplois de livreurs entre avril 2015 et septembre 2016, la plateforme a été reconnue coupable, par le tribunal judiciaire de Paris qui a jugées « parfaitement justifiées » les demandes de l'Urssaf.
C'est la deuxième condamnation consécutive de la plate-forme de Deliveroo qui avait déjà été reconnue coupable de travail dissimulé par les prud'hommes de Paris en 2020. Dans la foulée, le tribunal correctionnel de Paris l'avait condamnée à 375 000 euros d'amende et à 12 mois de prison avec sursis pour ses deux dirigeants, toujours pour travail dissimulé. En dépit de quoi, la start-up persiste à imposer son « business-model » (modèle économique) qui repose précisément et essentiellement sur sa capacité à se soustraire au paiement de toute contribution sociale par le truchement du recours massif au travail dissimulé, sous couvert d'auto-entreprenariat indépendant.
Considérant cette nouvelle condamnation « ni régulière, ni équitable », la start-up a annoncé son intention de se pourvoir en appel.