Vidéo - Histoires d’étudiants confinés: portraits d'un réel caché
Sous l’impulsion du CROUS de Poitiers, le photographe Jean-François Fort et la réalisatrice Alexandra Riguet-Laine sont allés à la rencontre d’étudiants confinés à... Lire la suite
Nombre des photographies de Gilles Caron sont restées dans la mémoire visuelle collective. Notamment ses images saisissantes et souvent insoutenables de la guerre et de la terrible famine au Biafra qui firent plus d'un million de morts, et celles de Londonderry (Irlande du Nord).
Pendant les cinq années de sa carrière, Gilles Caron a été de toutes les luttes, de tous les conflits. Vietnam, Israël (la guerre des six jours), mais aussi Mai-68, les mouvements paysans en France, les manifestations un an après le Printemps de Prague…
Mobilisé en Algérie comme parachutiste et refusant de combattre après le putsch des généraux, membre fondateur de l'agence Gamma, ses images témoignent d'un questionnement face à l'Histoire en train de s'écrire devant son objectif. D'évidence, les conflits ne pouvaient demeurer extérieurs sans atteindre le photographe et l'homme.
Ses portraits d'êtres «absorbés» au milieu d'un monde traversé par la violence et l'horreur, mais aussi lisant ou observant de loin, à la jumelle, des événements qu'on devine tragiques reflètent les interrogations qu'il n'aura, hélas, pas le temps de formaliser. La vie de Gilles Caron s'interrompt brutalement en 1970, l'année de ses trente ans, alors qu'il disparaît en territoire khmer rouge, au Cambodge, avec deux de ses confrères.
DVD Le conflit intérieur,un film de Séverine Lathuillière.
Éditions Montparnasse.
15 euros
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