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THÉÂTRE

Le chaos d'Aurelio

12 juin 2015 | Mise à jour le 7 mars 2017
Par
Le chaos d'Aurelio

Le Roi bohème nous embarque dans la chute d’Aurelio, apprenti vendeur de chaussures pour dames, devenu SDF. Une pièce, jouée par un Sébastien Amblard, épatant, jusqu’au 8 août au Lucernaire.

«La vie chaotique d’un homme à la poursuite d’un amour insaisissable.» On pourrait résumer ainsi Le Roi bohème, une des dernières mises en scène de Vincent Goethals, directeur du Théâtre du Peuple à Bussang, qui fête ses 120 ans. Seul en scène, Sébastien Amblard endosse trois personnages, dont le principal : Aurelio. Jeune apprenti vendeur, celui-ci se fait embaucher chez Monsieur Lampadaire, chausseur pour dames, où il va croiser les adorables petons de Camélia. Et là, le jeune dilettante en mal de liberté ne va pas tarder à prendre la poudre d’escampette pour aborder la belle. Que se passe-t-il alors ? Difficile de le savoir…

On découvre notre Aurelio, siphonnant des litrons, le coquard de mise dans la jungle de la rue et les journaux qui réchauffent. Et qui informent : Camélia a été retrouvée morte, victime d’une sauvage agression.

Qui a fait le coup ? La pièce, savamment écrite par Stanislas Cotton, laisse la question en suspens. On ne sait plus, on se sait pas, à voir Aurelio – magistralement campé par Sébastien Amblard – tomber si bas. Quand le théâtre nous pousse à nous interroger sur nos a priori, il est royal !

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Le Roi bohème, mise  en scène Vincent  Goethals. Jusqu’au 8  août à 19h, au théâtre  du Lucernaire.

www.lucernaire.fr