Simon Delétang, planches de salut
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«La vie chaotique d’un homme à la poursuite d’un amour insaisissable.» On pourrait résumer ainsi Le Roi bohème, une des dernières mises en scène de Vincent Goethals, directeur du Théâtre du Peuple à Bussang, qui fête ses 120 ans. Seul en scène, Sébastien Amblard endosse trois personnages, dont le principal : Aurelio. Jeune apprenti vendeur, celui-ci se fait embaucher chez Monsieur Lampadaire, chausseur pour dames, où il va croiser les adorables petons de Camélia. Et là, le jeune dilettante en mal de liberté ne va pas tarder à prendre la poudre d’escampette pour aborder la belle. Que se passe-t-il alors ? Difficile de le savoir…
On découvre notre Aurelio, siphonnant des litrons, le coquard de mise dans la jungle de la rue et les journaux qui réchauffent. Et qui informent : Camélia a été retrouvée morte, victime d’une sauvage agression.
Qui a fait le coup ? La pièce, savamment écrite par Stanislas Cotton, laisse la question en suspens. On ne sait plus, on se sait pas, à voir Aurelio – magistralement campé par Sébastien Amblard – tomber si bas. Quand le théâtre nous pousse à nous interroger sur nos a priori, il est royal !
Le Roi bohème, mise en scène Vincent Goethals. Jusqu’au 8 août à 19h, au théâtre du Lucernaire.
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