Votre identifiant correspond à l'email que vous avez renseigné lors de l'abonnement. Vous avez besoin d'aide ? Contactez-nous au 01.49.88.68.50 ou par email en cliquant ici.
La Tortue rouge, premier long-métrage d'animation du hollandais Michaël Dudok de Wit, est une délicate réflexion métaphysique et existentielle qui porte la marque des studios Ghibli, le studio japonais qui a produit le film.
C'est l'histoire d'un naufragé sur une île déserte tropicale peuplée de tortues, de crabes et d'oiseaux. La forêt, le soleil, l'eau. La forêt, le soleil et l'eau. Puis, c'est la rencontre avec une imposante Tortue rouge qui s'avérera ne pas être qu'une tortue. Au milieu de l'immensité naturelle va se former une famille qui traversera les différentes étapes de la vie avec ses instants de grâce et ses revers.
C'est à partir de ce scénario minimaliste dans la veine de Robinson Crusoé – scénario derrière lequel on retrouve notamment la cinéaste française Pascale Ferran – que le premier long-métrage de Michaël Dudok de Wit, portrait de famille et somptueux hommage à la nature, se déploie tour à tour en plongée onirique, en réflexion existentielle et en méditation sur le passage du temps.
Pourtant, peu de rebondissements, une tension dramatique légère, et pas un mot. Seuls la musique, les traits fins de l'illustration, la force des couleurs et des mouvements, la portée de l'imaginaire sont à l'œuvre. Prix spécial dans la catégorie Un Certain Regard au dernier Festival de Cannes, ce long-métrage d'animation est destiné à un public d'adultes.
Premier long-métrage des studios Ghibli réalisé par un étranger, La tortue rouge prend toute sa place, quelque part entre les réalisations de Hayao Miyazaki (Le Voyage de Chihiro [2001], Mon voisin Totoro [1988]) et celles d'Isao Takahata (Le Tombeau des Lucioles [1988] et Le conte de la princesse Kaguya [2014]), au demeurant producteur artistique de La tortue rouge.
Michaël Dudok de Wit est loin d'être un débutant dans le cinéma d'animation. Ses courts métrages avaient déjà été remarqués pour leur lyrisme et leur ton très personnel entre humour et poésie.
On pense notamment à deux productions des studios Folimage, Le moine et le poisson (1994), César du cout-métrage en 1996 et véritable perle de simplicité et d'allégresse ; ainsi que Père et fille (2000), bijou de nostalgie et de symbolisme, couronné de l'Oscar du meilleur court-métrage en 2001.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Cookies tiers
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs du site et les pages les plus populaires.
Garder ce cookie activé nous aide à améliorer notre site Web.
Veuillez activer d’abord les cookies strictement nécessaires pour que nous puissions enregistrer vos préférences !