
Vent de colère contre une réforme du travail moyenâgeuse
En Grèce, travailleurs et syndicats dénoncent une réforme qui contribue à précariser le travail, notamment en donnant la possibilité de turbiner jusqu'à treize heures par... Lire la suite

La réforme des retraites et de l'impôt exigée, au mépris de la démocratie, de la justice sociale et de l'efficacité économique, par les créanciers de la Grèce, Union européenne (UE) et Fonds monétaire international (FMI), en échange du prêt international attribué au pays, a été adoptée dimanche soir par le parlement à Athènes.
Des milliers de manifestants ont protesté dimanche soir près du Parlement, notamment à l'appel du syndicat du secteur public Adedy, après une série d'autres manifestations ces derniers jours à Athènes et à Thessalonique auxquelles appelait aussi le syndicat du secteur privé GSEE.
Vendredi a débuté une grève générale de 48 heures à l'appel des deux organisations syndicales. C'est la quatrième grève générale depuis l'arrivée au pouvoir de Syriza en janvier 2015 et des pressions insupportables des créanciers.
Des banderoles affirmaient notamment durant les manifestations : « Sécurité sociale, publique et obligatoire pour tous. La ploutocratie doit payer », alors que le projet de loi, par les créanciers du pays et adopté, prévoit une réduction des pensions de retraite les plus élevées, la fusion des caisses d'assurances, l'augmentation des cotisations et de l'imposition pour les moyens et hauts revenus.
Lundi doit avoir lieu à Bruxelles une réunion des ministres des Finances des États membres de la zone euro, qui n'ont d'autre politique que l'austérité pour la majorité de la population et des aides publiques pour les banques et le patronat. Les créanciers exigent des mesures supplémentaires de 3,6 milliards d'euros d'« économies ».

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