Arkema : Le lock-out patronal, déjoué par la CGT
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Après les jeunes, les salariés, les cheminots dans la rue, la veille, pour exiger le retrait du projet de loi de réforme du Code du travail, c'était donc aux retraités, veufs et veuves, pensionnés de battre le pavé dans l'unité sur des thématiques récurrentes depuis de nombreuses années.
Dans le cortège francilien que nous avons suivi, nombre de manifestants brandissaient une baguette de pain symbolisant l'aumône humiliante de la dernière et seule augmentation des pensions depuis trois ans : 0,1 % en octobre 2015, soit un euro d'augmentation par tranche de 1 000 euros, tout juste le prix moyen d'une baguette de pain par mois.
Autres motifs de colère des retraités, la suppression de la demi-part fiscale pour les veuves ou veufs ou encore la fiscalisation de la majoration de 10 % des pensionnés ayant eu au moins trois enfants. Ces dispositions fiscales qui ont provoqué une augmentation de l'impôt sur le revenu a aussi privé nombre de retraités de leur allocation logement et les a rendu redevables de la taxe d'habitation. Si la levée de boucliers contre cette « bombe fiscale » a permis d'obtenir le remboursement de la taxe d'habitation, rien ne garantit que cela sera reconduit en 2017.
Dans un communiqué au soir de cette mobilisation l'union confédérale des retraités CGT réitère ses revendications :
Les organisations UCR-CGT, UCR-FO, UNAR-CFTC, UNIR-CFE/CGC, SFR-FSU, UNIR-Solidaires, FGR-FP, LSR et UNRPA ont convenu de se retrouver le 25 mars pour tirer les enseignements de la journée nationale d'actions du 10 et envisager de prolonger la mobilisation.
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