A la PJJ, la colère continue de répondre au mépris
Le 19 septembre, les agents de la protection judiciaire se sont mis en grève pour la troisième fois depuis mi-août. Ces professionnels, chargés notamment de suivre les mineurs... Lire la suite
La polémique enfle le scandale Benalla tourne à l'affaire d'État et voilà qu'on apprend maintenant que le ministre de l'Intérieur était au courant de l'affaire dès le lendemain. Passons sur l'escalade médiatique, l'affaire est grave.
Grave parce que tout d'abord illégale au regard du Code de procédure pénale. Grave parce que cette brutalité n'est pas le fait d'un seul homme (À relire : L'affaire Benalla-Élysée : deux poids, deux mesures). Grave parce que les syndicats qui dénonçaient des faits de violence et réclamaient des réponses sur les événements du 1er mai n'ont eu, eux, que des fins de non-recevoir. Démontrant un système avec deux poids, et deux mesures.
Grave enfin, parce que le pouvoir a choisi de couvrir ces exactions, en espérant passer sous les radars des médias ou de la justice, et que l'affaire de sorte pas. Et grave enfin parce que pendant que des salariés d'En Marche ou de l'Élysée cassaient la gueule à de jeunes manifestants, déguisés comme des CRS, des syndicalistes, des militants citoyens, se retrouvaient traduits en justice, parfois condamnés, pour des faits moins graves. Enfin, grave parce que ceux-là mêmes qui continuaient de jeter l'opprobre sur les manifestants et les syndicalistes pour violences en étaient eux-mêmes coupables, semble-t-il.
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