Ce 8 mars a pris des allures historiques. 175 initiatives ont eu lieu qui ont rassemblé notamment 60 000 personnes à Paris, 20 000 à Toulouse, 10 000 à Lyon, 3000 à Rennes, 4000 à Montpellier, 2500 à Grenoble, 3 000 à Bordeaux, 2 000 à Marseille, 1 000 à Nice, 1 000 à Lille, 1 200 à Nantes, 750 à Strasbourg…
8 mars : par dizaines de milliers dans les rues pour les droits des femmes
Les 6 et 7 mars, des actions d'interpellation dans les lieux de travail ont été organisées avec des débrayages à 15 h 40, heure symbolique du temps de travail impayé pour les femmes qui ne parviennent pas à l'égalité salariale. Les chorégraphies des Rosies, « à cause de Macron », ont été massivement relayées par la CGT.
C'est la première fois que la mobilisation atteint un tel niveau. Bien sûr, l'épisode médiatique autour de la remise du Prix du meilleur réalisateur à Roman Polanski et la réaction furibonde d'Adèle Haenel, à la soirée des Césars, une semaine auparavant aura créé un contexte d'autant plus favorable à la mobilisation contre les violences sexistes et sexuelles dont sont victimes les femmes au quotidien. C'est en tous cas, la première fois que convergent aussi fortement mobilisation sociale et mobilisation féministe.
Vie privée, politique, travail : féministes pour changer la société