Annonçant représenter quelque 1350 professionnels, ils demandent à être reçus par Édouard Philippe, tandis qu'un précédent courrier à la ministre de la Santé Agnès Buzyn est « restée sans réponse depuis septembre 2017 ».
« Nous vous alertons sur une mise en danger de la vie d'autrui et non-assistance à personne en danger. Mise en danger de la population qui s'adresse à nous, et mise en danger des professionnels qui doivent remplir cette tâche sans en avoir les moyens » écrivent ces médecins, insistant sur le faut que « Les décès médiatisés survenus récemment » ne sont pas des « faits isolés », mais relèvent d'une « dégradation nationale des services hospitaliers » qui nécessitent de « réinjecter au plus vite dans le système de santé les moyens indispensables ».
Ils en appellent à « stopper immédiatement toute fermeture de lit, suppression de poste soignant » et à « embaucher du personnel formé ou à former au plus vite ».