C'est encore plus vrai chez les ouvriers (avec 41 % de renoncement), les moins de 35 ans (avec 36 %). À l'inverse, 81 % des cadres et professions libérales, 78 % des retraités et 73 % des 35 ans et plus ont répondu non. Ce renoncement aux soins est dû dans plus de la moitié des cas (51 %) à un reste à charge « trop élevé ». C'est la réponse la plus donnée parmi plusieurs possibles, devant le manque de moyens pour avancer les honoraires ou les dépassements (38 %) et une « couverture mutuelle » insuffisante (29 %). Les soins dentaires sont les plus cités (67 %) par les personnes ayant renoncé à se faire soigner, devant les soins d'optique (34 %) et les actes pratiqués par des médecins spécialistes (16 %).