Le collectif fédéral femmes-mixité de la Fédération de la santé a un questionnaire auprès des 600 délégués lors d'un congrès fédéral, portant sur les responsabilités des militant·e·s et la façon de vivre leur mandat, dont une page entière sur l'articulation entre vie privée et militante, que les délégués hommes ont souvent négligée.
Le questionnaire devient une enquête, publiée en 2011, d'où ressortent des éléments concrets. Souvent, les femmes ont l'impression que l'accès à la parole est plus compliqué et qu'elles sont moins considérées. Elles culpabilisaient (ou étaient culpabilisées) d'avoir le même rythme militant que les hommes. Et les mandats syndicaux étaient davantage confiés à des hommes qui obtenaient plus facilement décharges et disponibilités. Les femmes ne dirigeaient que 48 % des unions syndicales départementales (USD) en 2011. Et seulement 5 coordinations régionales sur 13, en étant pourtant plus de 55 % dans les commissions exécutives locales.
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