Le rapport de l’OIT prévient que si l’intégration sociale et économique des jeunes posait déjà des difficultés, « maintenant, sauf si des mesures urgentes sont prises, les jeunes risquent de subir les effets sévères et durables de cette pandémie » . Une prédiction funeste qui rejoint celle formulée par l’OCDE début juillet qui évoquait une « génération sacrifiée » .
Selon l’étude « 38 % des jeunes ont des doutes quant à leurs perspectives de carrière, et il est probable que la crise crée davantage d'obstacles sur le marché du travail et prolonge la période de transition entre la fin des études et le moment où les jeunes accèdent à leur premier emploi.
Certains ont déjà été directement touchés, un jeune sur six ayant été contraint d'arrêter de travailler depuis le début de la pandémie. Les jeunes tendent généralement à occuper des emplois dans des secteurs fortement touchés par la pandémie, en particulier les services de soutien, les services et les activités liées à la vente, ce qui les rend plus vulnérables aux conséquences économiques de la pandémie. Quarante-deux pour cent des jeunes qui ont continué à travailler ont vu leurs revenus diminuer. »