27 points de plus entre le printemps et l'automne. Si en avril, 56 % des personnes interrogées par l'institut de sondage Elabe pour son deuxième baromètre de la perception du chômage, ils sont désormais près des trois quarts à estimer la situation s’est dégradée. Post-première vague et en attente quasi hebdomadaires de nouvelles décisions de la part de l'exécutif pour différents territoires ou catégories d'entreprises, une large majorité de Français estiment que le contexte est difficile.
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Ils sont 93 % à avoir le sentiment que « le chômage peut toucher tout le monde ». Ils sont aussi 83 % à être d'accord pour dire que le travail occupe une place importante dans leur vie et que « le chômage est subi et non choisi » pour plus des trois quarts des personnes interrogées. Pourtant, les préjugés sur les privés d'emplois restent vivaces. Il y a une augmentation de personnes indiquant qu'un chômeur est « assisté » (38 %) qu'ils touchent des « allocations chômage trop élevées » (36 %, +4 points).
Contradiction supplémentaire : 88 % estiment que l'assurance chômage et que les allocations sont un droit. Ils sont également près de 80 % à estimer qu'elles permettent de lutter contre la pauvreté.
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