6 novembre 2020 | Mise à jour le 9 novembre 2020

Rassemblement de la CGT Santé devant l’Hôtel-Dieu, à Paris, contre la fermeture des urgences, novembre 2020.
Plusieurs dizaines de manifestants, soutenus par des élus de gauche, se sont réunis vendredi devant l'Hôtel-Dieu pour protester contre la décision de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) de mettre à « l'arrêt temporaire » les urgences de cet établissement. Des PV ont été dressés contre certains.
« Messieurs les gestionnaires, c'est un crime que de fermer les urgences, quelles qu'elles soient », « l'argent de l'hôpital, il est dans les paradis fiscaux », pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants rassemblés sur le parvis Notre-Dame, au pied de l'Hôtel-Dieu.
Un rassemblement pour dénoncer la fermeture des urgences dans le contexte de la Covid-19
Le rassemblement, qui s'est déroulé à l'initiative de la CGT, avait pour objet de dénoncer la décision de l'AP-HP de fermer temporairement, depuis mardi, les urgences de l'Hôtel-Dieu pour redéployer le personnel médical dans d'autres structures hospitalières, dans le contexte de la pandémie de Covid-19.
Plusieurs élu·e·s et parlementaires avaient fait le déplacement pour soutenir les personnels en lutte. Certains dénonçant une « décision aberrante » de l'AP-HP en pleine crise sanitaire et hospitalière.
Des militants verbalisés
Les forces de l'ordre ont procédé à plusieurs verbalisations, à hauteur de 135 euros, de manifestants présents lors de ce rassemblement éphémère. « Une intimidation scandaleuse », pour le sénateur communiste Pierre Laurent, qui a regretté un « manque de tolérance » pour les manifestations en cette période de confinement, assurant qu'il adresserait un courrier au préfet de police pour solliciter l'annulation des amendes.