Clestra : un dépôt de bilan qui menace plus de 130 emplois
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Une trentaine de « Bibs » vêtus de leurs habits de travail aux couleurs du manufacturier sont sortis devant le site en fin de matinée, sous la neige, accompagnés de représentants de la CGT. « Une quarantaine de salariés ont débrayé ce matin dans l'atelier des moules, mais certains ne sont pas sortis », a indiqué à l'AFP Éric Gouttebaron, élu CGT.
Aucun débrayage n'a été observé dans les autres sites de Michelin en France, selon une porte-parole de la direction. Une trentaine de personnes ayant débrayé vers 11 h ont été reçues par un responsable du personnel, a-t-elle précisé.
Michelin a annoncé mercredi vouloir supprimer 2 300 postes, sans départs contraints en France, dont 1 200 dans les activités industrielles. Selon le quotidien régional La Montagne, la moitié des coupes prévues concernerait les sites de Clermont-Ferrand, où se situe le siège de Michelin et la majorité de ses activités tertiaires.
« On est très mécontents par rapport à ces annonces, qui interviennent en pleine crise sanitaire et on redoute le pire. Comment gagner en compétitivité quand on nous enlève des moyens ? », estime Thibaud Bernard, 31 ans, salarié à La Combaude. « Beaucoup de collègues vont partir à la retraite et ceux qui restent vont devoir compenser », estime M. Gouttebaron, selon lequel « la situation est très anxiogène ».
Pour atteindre l'objectif de 5 % de gain de compétitivité par an, « il est évident que nous allons mettre les moyens, notamment grâce à l'automatisation des machines. Nous avons d'ailleurs prévu des investissements dans de nouvelles machines à La Combaude », précise de son côté la direction.
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