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Attentat contre Charlie hebdo, dix ans déjà
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Des centaines de banderoles sont brandies par des dizaines de milliers de manifestants défilant, le 16 décembre 1995 à Paris, à l'appel de plusieurs organisations syndicales, pour le retrait du plan Juppé de réforme du système de prévoyance sociale.
Le 15 novembre 1995, Alain Juppé, Premier ministre du président Jacques Chirac, élu six mois plus tôt sur le thème de la lutte contre la « fracture sociale », annonce une profonde réforme du système de protection sociale, structurellement déficitaire.
Son plan prévoit un renforcement du contrôle de l'État sur l'assurance maladie et une augmentation des prélèvements sociaux, ainsi qu'un alignement des régimes de retraite des fonctionnaires et des entreprises publiques sur celui des salariés du privé.
Les fonctionnaires se mobilisent à partir du 24 novembre, jour où débutent trois semaines de manifestations et de grèves des chemins de fer et autres transports en commun.
Le 28 novembre, les secrétaires généraux de la CGT et de Force ouvrière défilent côte à côte pour la première fois depuis 1947. La CFDT de Nicole Notat est la seule grande centrale à soutenir l'essentiel du plan Juppé. Les manifestations rassemblent à leur apogée, le 12 décembre, un à deux millions de personnes dans toute la France.
Face à la paralysie des trains et métros, les habitants des grandes villes s'organisent, s'entraident. À Paris, les rues offrent le spectacle de longues files de marcheurs dans le froid de l'hiver. Mais malgré la « galère » pour des millions d'usagers, l'opinion se range du côté des grévistes.
Alain Juppé se veut déterminé et s'affirme « droit dans ses bottes ». Mais, face à la mobilisation qui ne faiblit pas, il sera contraint de renoncer à la réforme des retraites tout en maintenant le reste de son plan.
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