
Jeunesse (Les Tourments) : le travail en pleine lumière
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Ken Loach s'attaque ici à l'ubérisation de l'économie, celle qui, un peu comme au casino, promet rapidement beaucoup d'argent et une totale liberté aux travailleurs tentés par le pari de l'auto-entreprenariat. Sauf que la plupart du temps, elle les saigne au travail jusqu'à les laisser sur le carreau. Derrière le mirage du modèle économique low-cost, une armée de travailleurs précaires qui n'ont d'autre statut que celui de variable d'ajustement se débattent pour avoir une vie, une famille.
Sorry we missed you fait le portrait de l'une d'entre elles ; les parents sont tous deux dans l'emploi, ils décident de saisir l'opportunité promise afin de réaliser leur rêve : solder leurs dettes et enfin s'offrir leur propre maison, celle qu'ils auraient dû pouvoir s'acheter une dizaine d'années auparavant si la banque n'avait pas fait faillite.
Ils acceptent les sacrifices, s'accrochent, se serrent les coudes pour y arriver mais s'épuisent dans leur effort et brillent par leur absence auprès de leurs gosses, livrés à eux-mêmes. Ken Loach fait ici ce qu'il sait faire de mieux, un vrai film sensible avec un scénario en forme d'engrenage, une direction d'acteurs époustouflante et un sens du rythme digne d'un match de boxe. Dont on sort sonné et indigné.
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