Adieu à Marc Riboud
À Perpignan, Visa pour l’image, le plus grand festival international de photojournalisme, rend hommage au grand photographe Marc Riboud qui s’est éteint... Lire la suite
Marianne Faithfull
Nous sommes au temps où très peu de photographes sont des stars. Au temps –béni- où les journaux de toutes tailles prennent la peine de publier leur travail. En France, et dans nombre de pays riches, les années 1960 ont aussi vu l'émergence de la jeunesse. Une jeunesse qui veut avoir une presse qui lui ressemble, qui parle de ce qu'elle est et de ce qu'elle aime. Alors, la musique qu'apprécie cette jeunesse est majoritairement anglophone, ou de la mouvance des « yéyés » qui les singent sans grande originalité.
The Rolling Stones
Autour de ses idoles en devenir gravitent quelques photographes. Certains, comme Jean-Marie Périer, ont des appuis, un réseau, qui leur facilite la vie. D'autres pas.
Pourtant, leurs photographies existent, ont fait des unes de magazines, des pochettes de disques, des reportages. Mais parfois, le travail de ces soutiers de l'image a été obscur, sans autre reconnaissance que l'appréciation d'un public qui ignore qui en sont les auteurs. Ce fut le cas de Roger Kasparian…
Roger Kasparian, fils d'un photographe de quartier montreuillois avait l’âge de ses idoles.
Ni accrédité, ni sponsorisé, mais franchement passionné, il accueille des artistes encore peu connus à leur descente de l'avion.
Il n'y a alors pas de barrage, les musiciens sont accessibles.
The Who
The Kinks
Roger Kasparian sait se rendre utile et sympathique, il n'est pas un photographe de plateau, mais aime la rue, les salles de concert, le public. Au bout de dix ans et pour de longues années, Roger Kasparian rangera sa jeunesse dans des cartons et prendra la succession de son père.
Redécouvertes, ses superbes photographies constituent aujourd'hui ce fort beau livre dont Philippe Manœuvre a écrit le texte et où nombre d'idoles des sixties sont immortalisées.
« Archives inédites d'un photographe des sixties ».
Roger Kasparian/Philippe Manœuvre.
Editions Gründ. 210 p. 29,95 €.
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« On pourrait dire que j’étudie la photographie – et c’est vrai ; mais, en réalité, j’étudie l’Amérique. » L’Amérique de l’après-guerre, Garry... Lire la suite