1500 postes d’internes en moins à la rentrée
Les hôpitaux publics vont devoir tourner avec moins d’étudiants en médecine, devenus des rouages essentiels d’un système de soins à bout de souffle. Le gouvernement... Lire la suite
« Ça suffit, on ne peut plus travailler, il n’y a pas de dialogue et on est en souffrance. Nous interpellons la population car, si ça continue, il va se passer ce qui se passe aux États-Unis et il faudra sortir la carte bleue pour se faire soigner » , a déclaré Asdine Aissiou, aide-soignant syndiqué à la CGT.
A ses pieds, des lits, des chaises, des brancards déposés sur le trottoir à l’occasion de cette action à l’appel de l’intersyndicale FO-CFTC-CGT-SUD « avec les salariés de toutes catégories » , précise-t-il.
« Regardez avec quoi on doit travailler » , « c‘est les soldes, tout à 10 euros » , « on ne peut plus travailler dans des conditions pareilles » , crient-ils, de même que « à l’hôpital, il y a trop de travail, à l’extérieur il y a des chômeurs » .
« On se sent en danger, quand on est seul avec 25 patients et qu’on part répondre à un coup de sonnette, on ne peut pas intervenir s’il y a un arrêt cardiaque » , regrette Aziz Rharib, de FO. « Je suis sûr qu’il y a déjà eu des décès mais que l’hôpital le cache » , assure-t-il.
Au-delà, pour cet aide-soignant, l’annonce en détails de la réforme des retraites mercredi par le Premier ministre ne passe pas. Édouard Philippe « a annoncé que la pénibilité allait rentrer en compte dans le calcul de la retraite des aides-soignants mais oublie tout le reste du personnel médical » , critique M. Rharib, réclamant le « retrait non négociable de la réforme » .
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