Mobilisation salariale : deuxième round à Roissy CDG
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La direction s’était engagée « à ne pas procéder à des licenciements pour motif économique » avant le 1er janvier 2022, après la signature d’un accord de rupture conventionnelle collective (RCC) en décembre prévoyant le départ de 1.150 salariés, dont 700 non remplacés.
Or, elle a inscrit à l’ordre du jour d’un comité social et économique (CSE) prévu jeudi « l’ouverture d’une négociation relative à un PSE » , écrivent les syndicats CFE-CGC, CGT et FO dans un communiqué commun.
Ce CSE devait être consacré au « plan d’adaptation des contrats de travail », qui prévoit des baisses de salaires pour les employés d’ADP, confronté à une importante chute d’activité en raison de la pandémie de covid-19.
Selon Véronique Pigueron de la CFE-CGC, premier syndicat chez ADP, le plan conduirait à des baisses de salaire « allant jusqu’à -15% » . « Ce qui ne bouge pas, c’est le traitement de base, la prime d’ancienneté et celle pour famille nombreuse. Toutes les primes annexes sont revues à la baisse » , a-t-elle détaillé auprès de l’AFP. « Certains accord sont également dénoncés » , a ajouté Daniel Bertone, secrétaire général CGT chez ADP.
« Les mesures de modification du contrat de travail (…) pourraient avoir pour conséquence un rejet massif qui induirait des licenciements« , prévient de son côté l’Unsa, qui fustige « une perspective inacceptable » dans un communiqué distinct.
Pour éviter tout licenciement, les syndicats souhaitent la réouverture de négociations sur l’activité partielle de longue durée (APLD), un sujet déjà discuté à l’automne, mais qui n’avait pas débouché sur un accord.
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