Mégabassines : une répression hors-norme
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« Ce projet a pour but de nous faire changer de convention collective et dépendre de celle du transport au lieu de la convention nationale des activités du déchet », assure à l'AFP Ali Chaligui, délégué CGT chez TAÏS Île-de-France, filiale de Veolia Propreté.
« On passerait de 16 euros de l'heure à 10 euros et d'une semaine de 35 heures à 39 heures », a-t-il ajouté. « Notre métier est pénible. On travaille de nuit, on gère des déchets industriels et on veut nous déclasser. Il y a encore un an, les éboueurs étaient essentiels et maintenant nous ne le sommes plus », fustige-t-il.
Dans un communiqué, la CGT estime que « Veolia veut augmenter ses profits en utilisant le levier de la régression sociale ». Sollicité par l'AFP, Veolia assure qu'« il n'y aura aucune perte d'emploi ». « Les salariés auront le choix de travailler ou non pour les sous-traitants », ajoute le groupe français.
Selon la CGT, la direction de Veolia espère transférer 151 salariés vers des sous-traitants et a entamé des négociations pour un plan de départ volontaire.
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