Sous un soleil radieux et dans le calme, des soignants, certains vêtus de blouse blanche ou verte, ont exigé davantage de personnel pour améliorer la qualité des soins et une augmentation des salaires pour toutes les professions du secteur.
« Il y a des soignants qui ont arrêté le métier parce qu'ils ont été confrontés à beaucoup de souffrance pendant la crise Covid. Si l'on devait revivre ce que l'on a vécu au mois de mars, ce serait intenable », a déclaré à l'AFP une infirmière.
Les manifestants entendent mettre la pression sur le gouvernement belge (toujours en formation depuis les législatives il y a un an et demi faute d'entente entre les partis) afin qu'il consacre davantage d'argent au système de santé, éprouvé par la pandémie.
« Nos vies et nos mamies valent plus que leurs profits », était-il écrit sur une grande banderole rouge déployée par une formation baptisée la « gauche anticapitaliste ». Sur une autre, on pouvait lire « infirmières maltraitées = patients en danger ».
Une jeune femme masquée brandissait une pancarte en carton portant l'inscription « Stop à la marchandisation des soins », tandis qu'une fillette accompagnant sa mère en levait une autre « l'État compte ses sous. Nous comptons nos morts ».
La Belgique est l'un des pays européens les plus endeuillés par le coronavirus qui a fait près de 10 000 morts pour une population d'environ 11,5 millions d'habitants.
Le Royaume est toutefois l'un des pays dans le monde à compter les décès Covid 19 de façon extrêmement exhaustive, puisque sont même inclus les morts qui n'ont pas pu être testés, mais qui sont seulement soupçonnés d'avoir été contaminés.
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