L’avenir de la centrale de Cordemais de nouveau en suspens
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« En dehors de l'impact Covid qui n'est pas encore mesuré, le groupe compte se séparer de
15 000 salariés dans le monde, dont 9 000 en France », a déploré la CGT Engie (1er syndicat) dans un communiqué diffusé mardi soir après l'annonce des résultats du groupe, faisant état d'un léger recul de 3,7 % du chiffre d'affaires au premier trimestre, à 16,5 milliards d'euros.
Interrogée par l'AFP, la direction dément les chiffres avancés par la CGT en soulignant qu'ils ne correspondent « à aucun plan global ou réalité au sein d'Engie ».
Elle rappelle que « le groupe a confirmé mardi (…) sa volonté de se concentrer sur les zones géographiques et des activités pour lesquels le groupe peut avoir une forte valeur ajoutée et au service de la transition vers la neutralité carbone » ce qui « implique la sortie du groupe de 25 pays et une meilleure sélectivité dans nos activités de services ».
« Il est à ce stade prématuré d'envisager le nombre de salariés qui pourraient être concernés pas la mise en œuvre de ces plans d'actions. Il est, en outre, clair qu'il s'agira dans la plupart des cas de cessions, sans impact direct sur l'emploi », ajoute-t-elle.
Yohann Thiébaux, coordinateur CGT du groupe, a pour sa part réaffirmé à l'AFP, mercredi, les chiffres évoqués la veille, soulignant qu'« environ 10 % des effectifs devraient être concernés par des cessions ou fermetures massives, hors effet Covid, et restructurations en cours ».
« Ce sera de cet ordre-là », a confirmé Sébastien Michel, coordinateur CFDT (2e syndicat ) « très en colère ». « On s'attendait à un recentrage d'activités, on savait que des restructurations se profilaient, mais pas autant. »
Gildas Gouvazé, coordinateur FO (3e syndicat) du groupe, cite le prestataire Endel, leader français de la maintenance industrielle (environ 6 000 salariés), et Engie solutions comme entités potentiellement concernées et dit craindre « la cession ou la fermeture de pans entiers
d'activités ».
Sans confirmer les chiffres avancés par ses homologues, Hamid Ait Ghezala (CFE-CGC, 4e syndicat), « craint » également un PSE qu'il dit « ne pas comprendre dans un contexte où le corps social est pleinement mobilisé pour faire redémarrer l'économie ».
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