
Services publics : sur le terrain, l’indigence des moyens
Inspecteurs du travail, agents des finances publiques, des douanes, de la répression des fraudes ou de la préservation de la biodiversité, tous constatent avec amertume... Lire la suite
« Au moment du grand débat national, où il sera notamment question de la réorganisation de l'État, nos organisations syndicales demandent la suspension du projet de loi relatif à la Fonction publique et des processus engagés sur la réforme de l'État », écrivent les organisations CGT, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, FA-FP, CFE-CGC et CFTC de la fonction publique dans une lettre adressée au chef du gouvernement.
Assurant avoir déjà prévu « diverses initiatives pour permettre à tous les agents d'intervenir et d'agir afin de peser », les huit syndicats rappellent leur opposition à l'ensemble du projet, qui doit passer fin mars en conseil des ministres.
« À l'inverse des suppressions d'emplois et d'un recours accru au contrat tels qu'envisagés par le gouvernement, nos organisations syndicales jugent indispensable la création d'emplois statutaires dans tous les services qui en ont besoin », assurent-ils.
Ils demandent également une « revalorisation salariale », selon eux « d'autant plus attendue que, depuis son arrivée, le gouvernement a accumulé les mesures négatives », comme le gel du point d'indice ou le rétablissement du jour de carence.
Lancée dès l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée, la réforme de la fonction publique a donné lieu à des dizaines d'heures de concertation que les syndicats ont systématiquement dénoncées comme stériles.
Le gouvernement prévoit notamment la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires d'ici la fin du quinquennat.
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Entretien avec Willy Pelletier, sociologue à l’université de Picardie et co-auteur de l’ouvrage « La Haine des fonctionnaires » Lire la suite