Casse de l’emploi : une situation alarmante
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Une centaine de salariés de la Fonderie de Bretagne, mise en vente par le groupe Renault, bloquent l'usine de Caudan (Morbihan) pour demander leur maintien au sein du groupe, empêchant la direction de sortir, ont-ils annoncé mardi.
« On bloque depuis 10 h parce qu'il ne se passe absolument rien, notre avenir s'assombrit. Cinq personnes de la direction sont à l'intérieur, elles ne sortiront pas tant que nous n'aurons pas de réponse, jusqu'à ce que quelqu'un décide de notre sort et qu'on nous laisse travailler », a déclaré à l'AFP Maël Le Goff, secrétaire général CGT de l'usine, qui emploie 350 salariés.
« L'équipe du matin a voulu rencontrer le directeur de l'usine mais aucune discussion n'est possible et elle a décidé de ne pas reprendre le travail. Malheureusement on a dû en arriver là alors qu'hier on bossait, c'est eux qui nous ont poussés à bout », a renchéri Éric Blanchier, élu CGT.
« Il n'y a pas de séquestration », a précisé de son côté le maire de Caudan, Fabrice Vély. Les salariés demandent leur maintien au sein du groupe Renault, qui a annoncé le 11 mars la mise en vente de l'usine afin de « pérenniser les activités et les emplois ».
Le gouvernement a annoncé lundi un fonds de 50 millions d'euros pour accompagner la reconversion des salariés du secteur automobile, dont les fonderies en grande difficulté. Un plan dont les salariés de Caudan « se sentent oubliés », selon la CGT. Installée près de Lorient depuis 1965, la Fonderie de Bretagne fabrique des bras de suspension, des collecteurs et coudes d'échappement, ainsi que des différentiels de boîte de vitesse.
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