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Le tribunal de commerce de Mâcon a autorisé vendredi la reprise par un entrepreneur chinois de la faïencerie de Digoin (Saône-et-Loire), placée fin juin en liquidation judiciaire, a-t-on appris vendredi auprès de la préfecture. 43 emplois seront conservés sur un peu plus de 60 que comptait l’entreprise, précise la préfecture dans un communiqué, en ajoutant que l’État et les collectivités territoriales se sont « fortement mobilisés pour appuyer ce projet de reprise ». Une subvention allant jusqu’à 150 000 euros proviendra des conventions de revitalisation et le conseil régional s’est engagé à verser jusqu’à 329 000 euros sous forme d’avances remboursables. La préfecture souligne également que « quatre » banques « accompagnent financièrement cette reprise en accordant des prêts d’un montant total de 400.000 euros au titre de 2019 » et que la Banque publique d’investissement apporte des « garanties ».
« Aujourd’hui, c’est un grand “ouf” de soulagement », a déclaré à l’AFP le représentant CGT Walter Zampa, estimant que les doutes sur le financement du projet de reprise avaient été « levés » et que cette usine de plus de 150 ans devait « perdurer ».
Le tribunal de commerce de Mâcon avait prononcé le 28 juin la liquidation judiciaire de cette entreprise, symbole d’une filière céramique bourguignonne en déclin, tout en permettant la poursuite de l’activité jusqu’à une nouvelle audience. Le préfet de Saône-et-Loire s’était engagé dans le dossier en organisant, le 9 juillet, une « consultation » réunissant notamment des représentants de l’État, des élus locaux, des banques et « l’unique porteur d’une offre de reprise ».
Le repreneur, Ke Wang, un entrepreneur chinois résidant en région parisienne, propose de maintenir 43 postes dans le cadre d’un plan de financement d’un montant total supérieur à un million d’euros, en « travaillant à l’export » notamment.
Les salariés avaient bloqué leur entreprise fin juin, affirmant que l’unique offre de reprise avait été « lâchée par les banques » et dénonçant la gestion du groupe Bowden Services, qui avait repris en 2016 cette faïencerie déjà en grande difficulté, conservant à l’époque un peu plus de la moitié des 123 emplois.
La faïencerie Sarreguemines de Digoin, fondée au XIXe siècle, a employé jusqu’à 1 200 personnes. La suppression à l’été 2017 des trois quarts des emplois dans l’usine voisine du fabricant historique de sanitaires Allia, filiale du suisse Geberit, qui n’a conservé qu’une activité de logistique, avait déjà fortement ébranlé la filière céramique de Digoin.
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