
Vallourec : l'emploi sacrifié
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Venus de Moselle, d’Ardèche, du Rhône, du Pas-de-Calais, de la Mayenne ou de la Seine-Maritime, salariés de Thales, Airbus, ArcelorMittal, Stellantis ou Renault, les manifestants portaient des chasubles et drapeaux aux couleurs de la CGT, signalant le nom de leur entreprise ou département. Une pancarte protestait notamment « contre la suppression de la prime d’ancienneté » . Dans le texte négocié depuis cinq ans, « c’est un retour en arrière de 50 ans » , avec « la casse des classifications (des métiers, ndlr), la casse du dialogue social… Tout ce qu’on avait obtenu par la lutte pendant des années » , a déploré auprès de l’AFP Frédéric Sanchez, secrétaire général de la fédération CGT de la métallurgie, deuxième syndicat de la branche.
Actuellement, la branche métallurgie compte 78 conventions collectives, dont 76 conventions territoriales, une convention nationale pour les cadres et une convention nationale pour la seule sidérurgie. Les organisations syndicales négocient un texte unique national depuis 2016 avec l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), l’organisation patronale de la branche. Les négociations doivent s’achever d’ici à la fin de l’année. Les fédérations CFDT et la CFE-CGC devraient décider en janvier si elles signent ou non cet accord, ont-elles indiqué à l’AFP.
Mais la mobilisation de jeudi « n’est pas un baroud d’honneur » , a assuré M. Sanchez. « Ce n’est jamais trop tard » pour se mobiliser et « même si l’accord est signé » par les autres syndicats (CFDT, CFE-CGC et FO), « on continuera la bataille » , a promis le responsable CGT, dont la fédération « va lancer une consultation en direction de l’ensemble des salariés de la métallurgie », soit environ 1,4 million de personnes.
Outre la manifestation parisienne, il y avait jeudi « de nombreux appels à la grève dans les entreprises » , a-t-il précisé.
Salarié du Puy-de-Dôme, Fabrice Vacher, âgé de 49 ans et délégué syndical chez le fabricant de luminaires LMDL, énumère « tous les acquis » menacés pour lui: « la prime d’ancienneté, les primes de nuit, les heures supplémentaires » .
« On ne veut pas se faire manger tous les acquis qu’on a obtenus » et « on a déjà perdu beaucoup en matière de pouvoir d’achat » , note-t-il.
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