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Réforme des retraites

Les syndicats de fonctionnaires opposés à la réforme dénoncent un "déni de démocratie"

12 février 2020 | Mise à jour le 12 février 2020
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Les syndicats CGT, FO, FSU, Solidaires et FA-FP de fonctionnaires accusent mercredi le gouvernement de faire preuve de « déni de démocratie », en continuant de vouloir imposer son projet de réforme des retraites dont ils réclament le retrait.

« Continuer à vouloir imposer ce projet relève de la part du gouvernement d’un vrai déni de démocratie » , écrivent les cinq syndicats dans un communiqué commun intitulé: « le retrait, point ! » .

« En aucun cas la réponse à la crise sociale ne peut être une répression et/ou une sanction à l’encontre de celles et ceux qui expriment un désaccord« , ajoutent-ils.

« Chaque jour des actions et des initiatives sont organisées dans tous les territoires. Le rejet de la réforme et la détermination d'en obtenir le retrait sont intacts et se propagent de manière inéluctable » , estiment-ils.

« Au-delà de l’opinion publique défavorable au projet de réforme, les différentes caisses de retraites comme les institutions, dont la plus haute, celle du Conseil d'État, ont toutes acté un avis critique voire négatif » , soulignent les syndicats, qui appellent l’ensemble des agents publics à se joindre à la journée de grèves et d’action interprofessionnelle du 20 février.

Ils les appellent aussi à préparer « de nouveaux temps forts de mobilisation, autour du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes« , qui « seraient effectivement les plus grandes perdantes » .

Parmi leurs revendications, les cinq syndicats réclament « l’abandon de toutes les formes d’externalisation et de privatisation » des missions de service public, consacrées par la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019, dont ils demandent « l’abrogation« .

Ils réclament également une « revalorisation immédiate » de leurs rémunérations ainsi que le « maintien de la catégorie active dans les trois versants de la fonction publique » et son élargissement « à d’autres fonctions » afin de « prendre en compte toutes les formes de pénibilité par un droit au départ anticipé » .

Le gouvernement a annoncé son intention de supprimer les catégories actives dans la fonction publique, ce qui risque de priver nombre d’agents de départs anticipés à la retraite, comme les égoutiers ou les aide-soignants.