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SANTÉ

Mobilisation unitaire des professions du soin psychique

19 novembre 2021 | Mise à jour le 19 novembre 2021
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A l’appel de plusieurs collectifs (Collectif Inter-Hôpitaux, Printemps de la psychiatrie, Le Manifeste Psy …) et de syndicats (CGT, FO, SNP, SUD…), psychiatres, psychologues, orthophonistes, éducateurs,quelques centaines de professionnels ont manifesté jeudi devant le ministère de la Santé à Paris « pour défendre le médico-social, la psychiatrie et l’accès au soin psychique pour tous », a constaté une journaliste de l’AFP.

« Nous assistons depuis de nombreux mois à la casse des institutions de soins du médico-social, des centres d’accueil pluridisciplinaires comme les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) ou les centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP) », a indiqué à l’AFP Marie Bakchine, psychologue du Collectif Grand Est pour la défense du médico-social.

Elle dénonce « les listes d’attente insupportables », « les enfants laissés sans soins », « une vrai crise sanitaire organisée par le gouvernement ».

« Quand on a 3 ans, attendre 2 ans pour être pris en charge, c’est trop », dénonce-t-elle, déplorant être obligé de « trier les enfants ». « On passe des heures de synthèse à se demander qui on prend ».

Daniel Repoux, éducateur, membre du syndicat CGT de l’Institut Michel Fandre à Reims, dénonce également « des arrêtés autoritaires » qui remettraient en cause l’autonomie du suivi psychologique et « la mise en place d’une plateforme d’orientation ». Rejoint sur ce dernier point par les messages de certaines banderoles comme « Plateformes et protocoles partout = parole nulle part ».

« Psychiatrie en colère », « Barrage à la casse du soin », « laissez-nous travailler », « Les CMP meurent », pouvait-on lire sur d’autres pancartes des manifestants rassemblés .

Edwige Perray, orthophoniste en exercice mixte, indique vouloir défendre « la pérennité de ces centres aux équipes pluridisciplinaires » et « la vision globale du patient », « le croisement des regards pour les pathologies complexes » qui vont avec. « Le parcours de soin en libéral n’est pas le même et de toute façon, nous sommes déjà débordés », ajoute-t-elle.