L’avenir de la centrale de Cordemais de nouveau en suspens
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Dans un communiqué, la CGT Énergie et mines affirme que « les 13 et 14 décembre, une panne télécom a rendu totalement inopérant pendant plusieurs heures le centre national d'exploitation du système électrique et quatre centres de conduite régionaux » (Lyon, Toulouse, Marseille, Lille) sur les sept existant, sans incidence sur les usagers.
« Une nouvelle panne » a affecté mercredi matin le centre de conduite de la région parisienne, situé à Saint-Quentin-en-Yvelines, nécessitant sa reprise par le centre d'exploitation de Nantes, a indiqué de son côté à l'AFP Francis Casanova, délégué CGT chez RTE.
Mi-décembre, « aucune télécommande n'était possible, la surveillance du réseau ne reposait que sur les centres encore en service et sur l'assistance dispatching déployée en régions par la maintenance », souligne la FNME-CGT.
Interrogée par l'AFP, RTE a confirmé « une perte des moyens télécoms » sur cinq centres la semaine dernière, qui a débuté à Lyon à 4 heures du matin. « À 9 heures, tout était rétabli » et « à aucun moment nous n'avons perdu la surveillance du réseau », a souligné l'entreprise.
« Dans ce genre de situation, les équipes locales continuent de surveiller (le réseau) et peuvent réaliser des manœuvres si besoin », a-t-elle ajouté. Selon la CGT, dans l'organisation prévue à horizon 2025, où les centres de conduite du réseau (gestion des flux) ne seront plus que trois au lieu de huit, dans ce cas de figure, « le réseau aurait été comme un avion sans pilote ».
« Il n'y aura plus de système de secours pour surveiller et piloter le réseau », avec aussi la disparition de l'assistance dispatching assurée en régions par la maintenance, a expliqué M. Casanova. « Potentiellement un black-out pourrait survenir en cas d'incidents importants sur les ouvrages électriques », a-t-il ajouté. La CGT demande en conséquence que le projet « RTE 2025 » soit « profondément revu ».
Selon RTE, l'évolution du système envisagée va au contraire « augmenter la performance et la sécurité du réseau », en rendant le système « plus robuste » et « moins sensible à ce genre d'aléas ». À l'avenir, dans un contexte de transition énergétique, « il faudra gérer beaucoup plus de données et nous avons besoin de systèmes plus importants », a aussi souligné l'entreprise.
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