Hôpital public : un démantèlement programmé ?
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Les sages-femmes sont appelées à « une semaine noire » à partir de Noël jusqu’au 31 décembre par l’ONSSF, l’une des deux principales organisations syndicales de la profession, soutenue par la CGT et la CFTC, pour notamment réclamer « des effectifs médicaux suffisants » et « une revalorisation vraiment incitative » .
« Les sages-femmes ont les boules ! », indique l’ONSFF dans un communiqué rappelant ses principales revendications: « des effectifs médicaux suffisants », « la modification du statut des sages-femmes hospitalièr.e.s », « une réflexion collégiale sur les différents modes d’exercice de la profession de sage-femme » et « une revalorisation vraiment incitative ».
La CGT a déposé un préavis de grève pour couvrir le mouvement et réclame notamment « de mettre leur rémunération au niveau de leur formation et de leurs responsabilités », ainsi que « des effectifs sous statut pérenne nécessaires à des prises en charge de qualité et en toute sécurité des femmes ». Parmi les revendications de la CFTC, qui a fait de même, se trouvent « la fin de la précarité des contrats » ou « le même statu que les autres professions à responsabilités médicales à l »hôpital » . La CGT entend poursuivre au delà et a déjà déposé un préavis complémentaire du 7 au 13 janvier 2022.
Les trois organisations majoritaires dans la fonction publique hospitalière, CFDT, FO et l’Unsa, ont signé un protocole d’accord avec le gouvernement en novembre, prévoyant notamment des hausses de salaires début 2022 et une sixième année de formation pour les futures étudiantes en maïeutique.
Mais pour l’ONSSF ces réponses gouvernementales « sont insuffisantes ». L’UNSSF, autre organisation syndicale de la profession, a pour sa part décidé de « suspendre » son mouvement le temps des négociations même si « tout n’est pas réglé loin de là » .
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