Une intersyndicale alerte sur les derniers "oubliés du Ségur"
« Le système de santé ne fait qu’un, il devrait comprendre aussi l’aide aux personnes en grande difficulté. Eux aussi ont fait face à la crise sanitaire, ils ont droit à une égalité de traitement », a souligné Xavier Deharo, de la CFE-CGC Social.
Depuis plusieurs mois, le secteur médico-social alerte sur ses graves difficultés de recrutement, qui s’expliquent en partie par des disparités de traitement entre salariés: les hausses de rémunération de 183 euros net par mois, octroyées à l’été 2020 lors du Ségur de la santé aux personnels des hôpitaux et des maisons de retraite, n’ont ensuite été étendues que progressivement et partiellement à d’autres secteurs, entraînant une fuite des compétences pour les secteurs mieux rémunérés.
La « juste revendication de 183 euros pour tous » devra être évoquée lors de la « conférence des métiers de l’accompagnement social et médico-social » que le Premier ministre Jean Castex a récemment annoncé vouloir organiser d’ici la mi-janvier, ont souligné lors d’une conférence de presse les représentants d’une intersyndicale CFE-CGC, FO et CGT.
Parmi les salariés concernés, on compte des éducateurs, des administratifs ou des techniciens, des employés dans des services de soins à domicile, des établissements pour personnes handicapées, ou encore des structures d’aide à domicile, a précisé l’intersyndicale.