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ÉNERGIE

La CGT énergie exige l'arrêt des résiliations et des coupures de gaz

8 décembre 2021 | Mise à jour le 8 décembre 2021
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Pris en étau par l’explosion de tarifs du gaz sur les marchés de gros, les opérateurs alternatifs suspendent la fourniture en gaz de leurs usagers, sans leur consentement. Les agents de GRDF, chargés d’opérer ces coupures, refusent de s’exécuter. Soutenus par la Fnme-CGT, ils exigent une loi interdisant toute coupure et un bilan de 20 ans de dérèglementation du secteur de l’énergie.
Des milliers de foyers sont privés d’accès au gaz suite à des résiliations et des modifications de contrats unilatéralement décidées par des fournisseurs alternatifs qui résilient massivement leurs clients particuliers sans leur consentement explicite. Des agents de GRDF (l’opérateur en charge de la distribution du gaz) se voient contraints par leur direction d’opérer ces coupures programmées par les fournisseurs alternatifs qui, suite à l’explosion des tarifs du gaz sur les marchés de gros demandent précipitamment à GRDF l’application de la FMA (fin du maintien d’alimentation) de leurs clients les moins rentables dans l’espoir de conserver leurs clients les plus juteux. Face à cette situation, une association de défense des consommateurs, la CLCV, saisie par les usagers bafoués, revendique le retour au tarif réglementé pour toutes les énergies, y compris pour le gaz.

Les agents de GRDF demandent l’interdiction les coupures

A l’autre bout du tuyau de gaz, des usagers par milliers privés d’énergie, sans préavis et sans délai sont rendus à devoir rechercher un nouveau fournisseur de gaz pour assurer leurs besoins vitaux alors qu’ils sont à jour de leurs factures. Soucieux de leur mission de service public, des agents de GRDF qui ont découvert ce business des résiliations , refusent désormais de procéder aux coupures qu’ils considèrent injustes et inhumaines, tout particulièrement en cette période hivernale aux températures rudes. Via leur la fédération CGT des mines et de l’énergie, ils exigent de leur direction et du gouvernement que le gaz, comme l’électricité, soit reconnu comme un bien vital. Et qu’une loi interdisant toute coupure soit instaurée dans les plus brefs délais.