La fête des travailleurs avant tout
110 000 manifestants sont venus gonfler les rangs des cortèges à Paris et en province et dénoncer les politiques européennes d’austérité, répondant ainsi à l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats. Lutte contre l’austérité donc, mais aussi hausse des salaires, respects des valeurs démocratiques et soutien au peuple grec faisaient partie des mots d’ordre parmi les manifestants.
Même si la CFDT et FO on préféré faire bande à part en cette fête des travailleurs 2015, le cortège syndical a été rejoint par un grand nombre de manifestants kurdes et turcs, venus dénoncer les abus politiques dans leurs pays. Leurs compatriotes n’ont pas pu manifester place Taksim, mais, la place d’Italie, à Paris a pris des airs d’Istanbul avec l’organisation d’une grande danse sur des airs orientaux.
Une façon de rappeler que malgré les efforts du Front National le matin même pour montrer ses muscles, et 20 ans jour pour jour après la mort de Brahim Bouarram, les travailleurs français, comme étrangers, ne comptaient pas laisser l’extrême droite s’approprier cette date.