Conférence sociale : tout ça pour ça !
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Un petit coup de pouce de la canicule. C'est ce qu'attend la fédération CGT des cheminots qui espère que la chaleur ambiante permettra de « dégeler les salaires » lors de la table ronde nationale sur les rémunérations à la SNCF, qui se tiendra le 2 juillet.
« Après quatre années de gel des salaires, la situation des cheminots devient préoccupante », reconnaît Cédric Robert, le secrétaire fédéral. « Les primes individuelles, l'intéressement [proposés par la direction, NDLR] ont démontré toutes leurs limites et n'ont pas amélioré le pouvoir d'achat des cheminots qui refusent d'ores et déjà une cinquième année de gel. »
Les arguments sont imparables.
Difficile en effet d'accepter une nouvelle stagnation des salaires alors que, depuis le premier gel, en 2014, l'inflation est quant à elle loin d'avoir été gelée (+ 2,6 % entre 2014 et 2017 ; + 2 % en 2018) et que les prix des biens de consommation courante n'ont cessé d'augmenter pendant cette période, à l'instar de la hausse de 5,9 % de l'électricité le 1er juin dernier.
De quoi sérieusement baisser le pouvoir d'achat des cheminots, mais pas que. Car le « salaire socialisé », les cotisations sociales, sont elles aussi directement affectées, les sommes versées aux différentes caisses de protection sociale n'évoluant pas, les versements futurs s'en trouveront réduits.
« Il faut des augmentations générales des salaires et une reconnaissance de l'augmentation de la technicité de leurs métiers », affirme Cédric Robert. Pour ce dernier : « Le salaire minimum et la pension minimale doivent être portés à 1 800 euros brut mensuels. Quant à la prime de fin d'année, elle doit être attribuée à tous et transformée en véritable 13e mois. »
Surtout : « Il faut permettre une évolution régulière de la rémunération des cheminots tout au long de leur carrière. »
Autant de revendications que le secrétaire fédéral CGT Cheminots appelle à défendre fermement le mardi 2 juillet, jour des NAO, en invitant cheminots actifs et retraités de la SNCF à un rassemblement devant le siège de l'entreprise, à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis.
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