L’avenir de la centrale de Cordemais de nouveau en suspens
Cordemais, l’une des deux dernières centrales à charbon en France, veut carburer au vert. Le 17 avril, près de 500 élus et militants sont venus défendre le projet... Lire la suite
Avec plus de 300 sites où étaient recensés des grévistes ce 21 juin, la journée d'action à l'appel de la CGT a été un véritable succès qui en appelle d'autres. Loïc Delpech, dirigeant de la FNME CGT égraine les secteurs concernés : « Toute l'énergie est mobilisée : Enedis, GRDF, EDF, RTE, GRT Gaz et Uniper ». La fédération formule des propositions de défense du service public de l'énergie. Cela suppose notamment le maintien et le développement de l'emploi, et la réinternalisation d'activités. Les grévistes revendiquent aussi des salaires décents et qui tiennent compte des qualifications des agents.
« Nous demandons l'arrêt des suppressions d'emplois annoncées comme chez Enedis qui entend supprimer 2600 postes. En ce qui concerne les salaires, les énergéticiens demandent une hausse de 200 euros du salaire de base et une évolution dans la grille » indique le dirigeant fédéral. Ces revendications n'ont rien d'utopique au regard des dividendes versées à Engie et EDF qui se mesurent en milliards, tandis que les salaires stagnent.
Le 18 avril dernier, la FNME CGT annonçait qu'elle s'engageait dans la lutte et présentait une série de « préconisations pour un service public de l'énergie », dont la NVO avait alors rendu compte. Dès la fin avril, plusieurs sites sont peu à peu entrés dans l'action en convergence avec les cheminots, avec quelques points forts, comme à Marseille.
Aux revendications nationales s'ajoutent diverses revendications locales : « Ça va du changement de matériel à des ouvertures de postes » précise Loïc « Il y a une diversité de revendications, mais aussi toujours le socle commun du service public de l'énergie avec sa déclinaison en termes de service rendu à l'usager et d'emploi. En effet, nous sommes confrontés à des pressions pour réduire les périodes d'astreinte pour les interventions. Si un problème intervient chez l'usager, il peut donc être privé d'énergie pendant plusieurs heures. Il est donc indispensable de garder les astreintes et les emplois. »
La FNME CGT défend le mix énergétique et s'insurge aussi contre les projets de privatisation du parc hydroélectrique. Le 19 juin, une importante grève a paralysé le plus grand barrage hydraulique de France à Grand'Maison en Isère. Les actions à venir ne s'annoncent pas moindres. Le 26 juin de nombreuses actions sont déjà annoncées, en Île-de-France notamment avec un rassemblement à la Défense pour protester contre la privatisation d'Engie, et dans les régions des mouvements sont attendus dans toutes les filiales d'Engie. Le 28 juin est aussi prévue une action interprofessionnelle à l'appel de la CGT à laquelle l'énergie se joindra pleinement.
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