Arkema : Le lock-out patronal, déjoué par la CGT
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Les retraités sont particulièrement mécontents de l’évolution de leur niveau de vie amputé par la fiscalité mais aussi par la médiocre évolution de leurs pensions. « En matière de fiscalité, le gouvernement a confirmé sa volonté de mettre fin à la demi-part fiscale supplémentaire pour la majorité des contribuables célibataires, divorcés ou veufs, vivant seuls, n'ayant pas d'enfants à charge et ayant au moins un enfant majeur », expliquent les organisations dans un communiqué commun.
« Il a confirmé aussi qu'il maintenait l'imposition des majorations de retraite pour les parents d'au moins 3 enfants, ce qu'il a décidé à partir des revenus de 2014. ». Les deux mesures cumulées ont des conséquences importantes. Quelques euros de revenus supplémentaires déclenchent une surimposition démesurée qui peut entraîner la fin d'autres exonérations sur la taxe d'habitation, la taxe foncière, etc.
Pour les organisations de retraités, « une double mesure est seule susceptible de rétablir la situation des retraités concernés et à venir : le rétablissement de la demi-part fiscale supplémentaire et l'exonération fiscale des majorations sociales dans la loi de finances. »
Au delà de la fiscalité injuste, les retraités défileront partout dans le pays pour exiger :
Pour Marie Christine Rochon, 63 ans, retraitée depuis 2012, ancienne ouvrière de Lejaby, la « vie au quotidien est devenue difficile avec 1 100 euros de pension. On se prive de beaucoup de choses comme les loisirs alors qu’on a travaillé 43 ans et demi. On arrive encore avec mon mari à se soigner, mais je paie 120 euros de mutuelle par mois. »
Dans ces difficultés qu’elle surmonte, Marie-Christine est lucide et peut comparer sa situation à celle de sa sœur jumelle obligée de continuer à travailler car elle vit seule et doit aussi prendre en charge ses deux enfants majeurs qui sont revenus vivre à son domicile.
Marie-Christine qui milite à l'union confédérale des retraités CGT est amenée dans son activité syndicale à rencontrer des situations très difficiles de femmes retraitées de plus de 70 ans qui se cherchent des ménages pour survivre, qui empruntent pour finir le mois et qui vivent leur retraite dans l’angoisse du découvert.
Elle conclut : « C’est pour toutes ces personnes et pour nous mêmes que nous nous mobiliserons jeudi ».
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